« Aurora » signifie lever du jour, et est aussi le nom de la déesse romaine de l’aube, et « borealis » fait référence au nom grec désignant le vent du Nord.
Ces voiles de couleurs qui ondulent dans le ciel sont le résultat de l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère.
Les aurores polaires sont le plus souvent de couleur verte fluorescente, plus rarement orange et pourpre avec des nuances de rouge, rose, bleue et jaune.
Ces couleurs sont créées par le subtile mélange dans l’air entre oxygène et nitrogène.
Pour voir des aurores boréales, il faut que beaucoup de conditions soient réunies.
✅La période propice est d’octobre à mars.
✅ Il faut avoir un ciel dégagé, car avec des nuages, cela limite la visibilité selon l’intensité.
✅Il faut être loin de tout, dans le noir, loin de toute source lumineuse. Evitez donc les nuits de pleine lune, car le halo est gênant pour observer tout prémisse d’activité aurorale.
✅Et enfin, l’indice Kp ! C’est une échelle qui mesure la puissance de l’aurore, de 0 (calme) , à 9 (équivalent à une tempête géomagnétique majeure ). L’indice Kp est une moyenne établie sur les données d’un réseau de magnétomètres mesurant chacun les perturbations du champ magnétique à différents endroits de la planète. Au-dessus de Kp 5, l’aurore boréale peut prétendre à être vue. Mais l’intensité des aurores varie énormément ainsi que leur durée, leur couleur ou leur taille, même si l’indice Kp est bon.
Lorsque j’étais à Abisco, dans la nuit noire et au milieu de nulle part, il y avait beaucoup d’activités géomagnétiques. J’ai donc eu la chance de voir de nombreuses aurores boréales.
MAIS, ce qui est visible à l’œil nu est rarement aussi fort que sur les photos, les objectifs des appareils étant plus sensibles que l’œil humain.
